KHMERS ROUGES SURVIVOR

by Tran Lam


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Softcover
£13.07
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£13.07

Book Details

Language : English
Publication Date : 28/05/2014

Format : Softcover
Dimensions : 6x9
Page Count : 246
ISBN : 9781496909718

About the Book

En 1975, du jour au lendemain j’ai été arrachée de ma chère mère à cause de la guerre des Khmers rouges. Cette perte de l’être cher m’a plongée dans une telle souffrance, un tel vide que je me croyais morte vivante. Ce qui me conservait en vie était l’espoir de revoir pour une dernière fois ma mère, vœu qui ne s’est jamais réalisé. Cela m’a pris des années avant de pouvoir lui dire adieu. Le 17 avril 1975, la punition des habitants de Phnom-Penh fut la fin de cette ville telle que nous l’avions connue, par les Khmers rouges, ville que j’aurais aimé connaître davantage. Cette troupe de jeunes paysans armés jusqu’aux dents, des garçons à peine sortis de l’adolescence, a répandu la terreur à travers la ville de Phnom-Penh, avec leur air arrogant et prétentieux, tout comme si le monde entier leur appartenait. Vêtus de leurs habit, ressemblant à des corbeaux, ont fait en sorte que je ne peux voir ces animaux sans aussitôt penses à ces Khmers rouges qui me terrifient encore. Leur bandeau rouge sang sur le front avait de quoi faire frémir jusqu’aux os et leurs yeux affichant leur identité de monstre, de tueur, sans aucune pitié pour leurs semblables. Leurs camps de concentration furent une des épisodes les plus sanglantes du XXe siècle. Ces jeunes Khmers rouges, formés pour mépriser les gens de la ville comme si nous étions des criminels dangereux. Ils nous détestaient, nous qui vivions dans les villes, car nous étions la raison de leur pauvreté; nous méprisants, nous devions donc être éliminés. Ce fut à leur tour de nous maltraiter afin de se venger de nous. Ces idées fausses, implantées dans leurs esprits par les chefs Khmers rouges, leur ont permis de nous torturer et de tuer dans aucune pitié et remord. Le 17 avril 1975, les Khmers rouges prennent le pouvoir et entrent à Phnom-Penh. La capitale fut vidée de tous des habitants en moins de 48 heures. Les soldats rouges passèrent de porte en porte pour faire sortir les gens en disant : « Vous ne partez que pour quelques minutes, inutile d’apporter des bagages » Ma famille et moi furent déplacés, tout comme la population Khmer, vers la campagne. À ce moment le Cambodge sombre dans une guerre terrible où les Khmers rouges ont transformé le pays en un vaste camp de concentration, un camp de la mort. Les Khmers rouges ont anéantis les élites en les exterminant. Cet immense génocide a fait disparaître le plus grande partie de la population Cambodgienne. Dans cette foule de déportés j’étais là, impuissante face à cette guerre dans pitié. Le quotidien du camp de la mort était fait de torture, d’humiliation, d’exécutions sommaires, de famine provoquée et de terreur…. Longue liste pour mes quatre années passées sous le régime de Pol Pot. J’étais perdue dans cet enfer, dans un face à face constant avec la mort; mais mon heure n’était pas au rendez-vous. Mais plusieurs d’autres n’ont pas eu cette chance car des millions de Khmers ont perdus la vie en moins de quatre années sous ce régime de Pol Pot qui voulait instaurer le communisme rural et la terreur. « Il faut respecter l’anghar…. » (sorte de dieu), sinon c’est la mort qui nous attendait et elle était très proche : à notre porte et parfois même attendait avec impatience. Pol Pot : ce nom seul terrifie le peuple khmer. Il vole le pouvoir de Dieu sur la vie et la mort de millions de khmers. Avoir un langage trop « correcte » ou porter des lunettes, font de ces personnes des criminelles qu’il faut éliminer. Ces gens instruits, il vaut mieux les éliminer : vaut mieux éliminer un innocent que de garder un ennemi. Des vrais psychopathes qui prenaient plaisir à torturer les gens afin de se donner de l’importance ou pour se sentir plus vivants. Les slogans des Khmers rouges étaient : « Vous devez vous épier les uns les autres » « Vous garder ne rapporte rien; vous détruire n’est pas une perte! » « Celui qui proteste est un ennemi. S’il s’oppose, il devient un cadavre » « Mieux vaut tuer un innocent que de garder en vie un ennemi » Ces slogans constituaient les lignes de conduite des Khmers rouges et c’est à partir de cela qu’ils nous traitaient.


About the Author

1) When I started writing my book I barely knew how to write in French. But because of my suffering caused by the Khmer Rouge war that I went through in my country, during my youth, I needed to write it down to free me from my nightmares. I was real hell. When I started writing every war event came back to me and I had breathing problem remembering these terrifying memories. Nevertheless, I manage to write and during those two weeks I started to feel free from that war who was keeping prisoner inside me. I do acknowledge that it is easy for me to simply tell what I am feeling. It is a child who is speaking and the words express how a child can witness the war of others. I have a lot of memories of these significant events because they affectively touched me. I am good at writing the course of my life. I have the ability to describe my emotions with simplicity to a point that the reader can feel these same emotions. My writing style sometime takes the readers in a hellish world and in other times into in a fairy and poetic world leaving nobody indifferent. Consequently, for those who want to be stirred deep into them, from a child suffering in front of a daily death, I am the one to write about it.