POL POT A TUÉ MON ENFANCE

by Tran Lam


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Softcover
£13.07
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Book Details

Language : French
Publication Date : 11/08/2014

Format : Softcover
Dimensions : 6x9
Page Count : 266
ISBN : 9781496920942

About the Book

Le 17 avril 1975, en moins de 48 heures, la ville de Phnom-Penh fut vidée de tous ses habitants par des troupes de jeunes paysans armés jusqu’aux dents et répandant la terreur. Portant des bandeaux rouges sang sur le front, leur yeux étaient remplis de leur monstrueuse identité de tueurs sans pitié. Ma mère m’a été enlevée à cause de cette guerre des Khmers rouges. Sa disparition m’a jetée dans une souffrance telle que je suis devenue une morte-vivante. Pol Pot, le chef des Khmers rouges, a éduqués ses soldats avec la haine des gens de la ville qui étaient, selon lui, la cause de leur pauvreté et de leur misère. Moi et ma famille, tout comme le reste de la population Khmer, avons été déporté à la campagne. Le Cambodge a alors été aux prises avec une guerre pendant laquelle les Khmers rouges ont transformé le pays en un immense camp de concentration, un camp de la mort. Les Khmers rouges ont tué les personnes faisant partie de l’élite et s’ensuivit un génocide tuant la plus grande partie de la population Cambodgienne. Le quotidien des camps de concentration consistait en tortures humiliations, exécutions sommaires, famine provoquée, terreur…. Ces camps de concentration ont constitués une des périodes les plus sanglantes de ce pays durant le XXe siècle. J’étais perdue dans cet enfer, continuellement face à face avec la mort. Durant le régime de Pol Pot, des millions de personnes ont perdues la mort en moins de 4 années. La vie des Khmers rouges était basée sur des slogans tels que : « Vous devez vous épiez les uns les autres »; « Vous garder ne rapporte rien; vous détruire n’est pas une perte »; « Mieux vaut tuer un innocent que de garder en vie un ennemi. »


About the Author

Quand j’ai commencé à écrire mon livre, je savais à peine écrire le français. Mais je souffrais tellement de la guerre des Khmers rouges que j’ai vécue pendant mon enfance dans mon pays, le Cambodge, que j’avais besoin de mettre les mots pour me libérer de mes cauchemars. C’était un vrai enfer. Lorsque je me suis mise à écrire, tous les événements de la guerre ont refait surface et j’avais de la difficulté à respirer tant ces souvenirs me terrifiaient. Malgré tout j’ai réussi à écrire et pendant deux semaines d’écriture je me suis sentie libérée de cette guerre qui me tenait prisonnière intérieurement. Je reconnais que j’ai une facilité à exprimer simplement ce que je ressens. C’est une enfant qui parle et les mots évoquent des images de comment un enfant voit les événements de la guerre des autres. J’ai beaucoup de mémoire des événements marquants et qui me touchent affectivement. J’ai un certain talent décrire le déroulement du parcours de ma vie. J’ai la capacité de décrire mes émotions d’une telle simplicité que des gens qui lisent mon livre ressentent les mêmes émotions que moi. Mon style d’écriture plonge les lecteurs dans un monde tantôt d’enfer, tantôt féérique, poétique, qui ne laisse personne indifférent. Par conséquent, cela fait de moi une bonne auteure pour ceux qui désirent se laisser vibrer jusqu’aux entrailles, de la souffrance d’une enfant confrontée à la mort au quotidien.