Obama en exil

La démission « Obama, signez votre démission ?» déclarait un second Général avec autorité. « Non, je ne veux pas démissionner. Vous devez foutre le camp de ma maison, vous et vos acolytes.» « Votre maison se trouve dans la banlieue. Tu es dans la Maison blanche, non pas dans la Maison Noire.» « Kennedy et Martin Luther et beaucoup d'autres ont lutté pour l'égalité,» répliquait notre père. Un troisième Général ajoutait : « Monsieur l’ex-président, tu ne passeras pas l’aurore dans ce lieu. Songez que ni président J F K ni Martin Luther n'ont pas eu ton choix, mais ils étaient tous assassinés à cause de leur impérieux patriotisme. Es-tu prêt à en faire de même.» Notre père tremblait après avoir écouté la mention des assassinats du président Kennedy et de Martin Luther. Il murmurait : « Même quand président Kennedy et Martin Luther sont morts, leurs vies et leurs œuvres ont plus de valeur que les miennes. Leur patrimoine est inégalable. Nous vivons encore leurs rêves et leurs aspirations. Leurs assassinats sont des actes odieux et des pertes énormes pour notre civilisation. M’assassiner c’est m’honorer, car je serais ravi d’être martyrisé en suivant leur ligné en versant mon sang.» Voyant le sang-froid de notre père, un quatrième Général s’avance, tout énervé, en pointant un AK37 dans notre direction : « Voulez-vous signer votre démission avec une plume noire ou rouge ?» Notre père nous regardait ; et, dans un esprit de sacrifice, il déclarait : « Ma famille serait, elle aussi, honorée d'être martyrisée pour la liberté.» Les deux derniers Généraux étaient en train de donner l’ordre quand maman interférait brusquement pour décrier : « Obama, signe cette démission de merde, l'avenir continue ! Ne laissons pas ces gens fallacieux écrire une fin odieuse à notre histoire.» Un esprit poussait ma sœur et moi à rejoindre notre mère pour décrier : « Papa, souviens-toi de nos rêves ! Le vrai héros ne cherche pas la mort, mais il vit pour sauver le reste. Laisse-toi aller papa, ce ne sera pas notre fin, mais la continuité de notre aventure.» Après avoir ouï notre cri et décri, papa déclarait : « Je signerai le papier pour sauver ma famille. Sachez que vous serez tous jugés et condamnés.» Un air frais coule sur nos visages. Papa fait ses demandes Notre père ajoutait : « Je donnerai ma démission à la porte de mon avion, Obam-air, mais avant tout, je veux que mon argent et l’argent de ma femme soient transférés dans une banque internationale, en Suisse, tout de suite. Je veux aussi deux aviateurs et ma servante.» Un 5e Général, avançait et donnait une gifle à mon père au visage. Surpris par ce geste monstrueux, mon père allait tomber et semblait perdre conscience, maman, d'un bon rapide, essayait de le soutenir, mais le même Général taclait les pieds de maman. Les deux étaient sur le point de tomber ensemble, mais le 6e général les redressait avec un double coup de soufflet ; et, comme nous commençons à décrier, « Bande de salops, arrêtez! L'Amérique n'est pas l'Afrique !» Ils arrêtent les coups et les traînent comme des chenilles pour les forcer à ..., mais Obiden, subitement, intervenait et disait: « Messieurs les héros Généraux, veuillez pardonner mon brusque intervention. Donnons-lui ce qu’il demande, car le jour approche. Le peuple sera dans les rues à 7h00 A.M. Nous ne voulons pas être responsables du sang du Président des États-Unis, comme nos parents étaient responsables du sang de Kennedy. Nous pouvons utiliser l’argent transféré comme preuve qu'il a laissé de plein gré. N’est-ce pas ?» Les bourreaux, sans dire un mot, nous poussent dans le Cadillac noir et nous conduit dans un aéroport privé. Calmement, papa vérifie que nos demandes sont satisfaites. Il nous invite à entrer dans l'avion et ci-joint notre ceinture de sécurité. Il donne l'ordre aux aviateurs de démarrer le moteur; et, avec un pied dans l’avion et l’autre sur terre, il signe le papier, le remit à Obiden. Tandis qu’Obiden fait signe aux généraux pour leur dire que la signature est bonne, papa, sans perdre une seconde, monte l'avion et nous décollons.